La perte d’un conjoint ou l’éloignement de la famille sont autant de raisons pour un senior de ne plus souhaiter vivre seul dans son logement. En France, il existe une structure à mi-chemin entre le maintien à domicile et l’EHPAD appelée résidence autonomie. Dédiée aux personnes autonomes, elle se compose de logements non médicalisés, équipés de diverses prestations comme la téléassistance permettant de recevoir de l’aide 24h/24.
Quel est le profil des résidents ? Quels types de prestations sont proposés ? Quel est le prix d’un hébergement et quelles sont les aides financières ? Toutes nos réponses à vos questions sont dans cet article.
Le concept de la résidence autonomie
Auparavant appelée foyer-logement, la résidence autonomie fait partie des établissements médico-sociaux. A la différence d’une résidence services pour seniors qui est gérée par un organisme privé, sa gestion est confiée à une collectivité territoriale (CCAS) ou à une association.
La mission de ce type d’hébergement
Dans la grande majorité des cas, la résidence autonomie est implantée en centre-ville, à proximité des commerces et transports en commun. Ceci permet de maintenir une vie sociale active en offrant l’accès à un maximum d’activités. Il s’agit d’un hébergement sécurisé offrant de nombreuses prestations à ses résidents, incluses dans le tarif ou optionnelles. Ce type d’établissement vise à préserver l’indépendance des seniors avec des logements adaptés allant du studio au T3.
Des logements dédiés aux seniors
Les conditions d’admission en résidence autonomie, s’appuient entre autres sur l’autonomie de la personne âgée. Pour pouvoir constituer un dossier, il est nécessaire de réunir ces critères :
- Être âgé d’au moins 60 ans;
- Être autonome (évaluation en Gir 5 ou 6 sur la grille Aggir).
Néanmoins, certaines dérogations sont possibles sur les prérequis liés à :
- L’âge d’entrée : dans certaines proportions, des établissements accepteront des seniors de moins de 60 ans et des personnes en situation de handicap ;
- Le niveau d’autonomie : si la résidence a passé un partenariat avec un EHPAD et un service d’aide à domicile, elle peut être en mesure d’accepter des personnes en Gir 4.
Pour une admission en couple, chaque conjoint devra remplir les prérequis.
Ainsi, les seniors qui entrent en résidence autonomie ont souvent différents profils :
- Ceux qui souhaitent bénéficier d’un logement adapté à leurs besoins, notamment grâce à la proximité de la ville avec ses commerces, transports et autres cabinets de santé ;
- Ceux qui ont envie de partager des moments avec les autres résidents et s’épanouir dans une vie sociale active ;
- Ceux qui désirent se rapprocher de leur famille en optant pour une résidence proche de chez eux ;
- Ceux qui ne peuvent plus assumer l’entretien d’une grande maison.
Des services et prestations adaptés
La loi d’adaptation de la société au vieillissement (ou Loi ASV) prévoit la modernisation de ce que l’on appelait autrefois foyer-logement. Désormais, chaque résidence autonomie est dans l’obligation de délivrer un socle de prestations minimales à ses résidents :
- La gestion administrative de la location (état des lieux d’entrée / de sortie, contrat, factures…) ;
- La mise à disposition d’un hébergement privé avec possibilité de brancher un téléphone et recevoir les chaînes de télévision ;
- L’entretien des espaces communs ;
- L’accès à des services de restauration et de blanchisserie ;
- L’accès à des activités visant à prévenir la perte d’autonomie, à l’intérieur ou à l’extérieur de la résidence ;
- La mise à disposition d’Internet dans le logement privatif ou dans une partie de la résidence ;
- L’accès à un dispositif de sécurité apportant au résident une assistance et un moyen de se signaler 24h/24h, à l’image de la téléassistance senior proposée par Filien ADMR.
Contrairement à l’EHPAD, ce type d’établissement ne dispose pas de personnel de santé. Il faudra faire appel à des prestataires extérieurs pour recevoir des soins.
Zoom sur les activités visant à prévenir la perte d’autonomie
Nous l’avons vu précédemment, on note parmi les prestations minimales proposées par la résidence autonomie, des activités visant à prévenir la perte d’autonomie. En effet, chaque établissement reçoit une prise en charge spécifique appelée « forfait autonomie » ayant pour but de financer des activités basées sur :
- L’entretien des facultés physiques, cognitives, … ;
- L’alimentation, l’activité physique, l’exercice de la mémoire, … ;
- Le développement de la vie sociale et de la citoyenneté ;
- La prévention dans différents domaines : santé, hygiène, le repérage de fragilités, …
Le coût de la vie en résidence autonomie et les prises en charge disponibles
Ce type d’hébergement ayant pour but une vocation sociale et étant géré par une collectivité territoriale, son coût est modéré. A noter que, contrairement à la résidence services pour seniors, il n’est pas possible d’être propriétaire de son appartement.
Ce que comprend le tarif
Le tarif facturé mensuellement aux résidents comprend :
- Le loyer du logement ;
- Les charges locatives ;
- Le coût des prestations incluses (restauration par exemple) ;
- Le coût des prestations optionnelles (animations…).
A l’heure actuelle, on compte environ 2 300 résidences autonomie partout en France. D’après une étude de la CNSA, les prix varient du simple au triple en fonction de l’ancienneté du bâtiment ou encore des prestations proposées. Le coût médian calculé en 2019 était de 643 euros pour un F1 bis et 797 euros pour un T2.
Les aides financières
Fort heureusement, il existe en France de nombreuses aides publiques permettant de prendre en charge tout ou partie du loyer des seniors vivant en résidence :
- Les aides au logement comme l’APL, si l’établissement est conventionné ou l’ALS s’il ne l’est pas ;
- L’ASH ou aide sociale à l’hébergement, si l’établissement est habilité à recevoir des résidents bénéficiant de cette aide ;
- L’APA ou allocation personnalisée d’autonomie pour les résidents en Gir 4 ;
- Une réduction d’impôt pour financer les frais d’hébergement.
Pour trouver la résidence autonomie la plus proche de chez soi, le Gouvernement a mis à disposition un annuaire gratuit via son portail national d’information pour les personnes âgées et leurs proches.
La téléassistance pour être sécurisé à domicile et en résidence autonomie
Filien ADMR, service de téléassistance du réseau ADMR depuis plus de 35 ans, propose aux seniors et personnes en situation de handicap, un service permettant de recevoir de l’aide 24h/24. Que ce soit à domicile ou en résidence, le senior équipé de la téléassistance peut lancer une alerte à n’importe quelle heure du jour ou de la nuit en cas de problème : chute, malaise ou agression. Un professionnel répondra à son appel et lui fera parvenir les secours adaptés.
En plus, pour les seniors autonomes, Filien ADMR propose un service de téléassistance mobile. Il se présente sous la forme d’un badge muni d’un GPS pouvant être emporté partout avec soi. En cas de problème, il suffit de presser son bouton SOS pour entrer en relation avec le centre d’assistance Filien ADMR. Là, l’opérateur d’écoute géolocalise le senior et lui envoie l’aide adaptée.
Pour recevoir un tarif sur les services de téléassistance de Filien ADMR ou encore sur son bracelet détecteur de chute, n’hésitez pas à contacter ses conseillers en cliquant sur le bouton ci-dessous.
Demandez votre devisQuelles prestations peut-on trouver dans une résidence autonomie ?
En France, la Loi ASV (adaptation de la société au vieillissement) impose des prestations minimales que chaque résidence autonomie doit proposer à ses résidents :
- La gestion administrative du contrat de location ;
- La mise à disposition d’un logement individuel ;
- L’entretien des lieux collectifs ;
- L’accès à des services permettant de se restaurer, de faire nettoyer son linge et de se connecter à Internet ;
- La mise à disposition d’activités et animations ;
- L’accès à un système de sécurité 24h/24 comme la téléassistance.
Quel est le loyer d’un hébergement en résidence autonomie ?
Il existe de nombreuses disparités concernant le coût de location d’un appartement en résidence autonomie. Elles sont notamment liées à l’ancienneté de l’établissement ou encore les prestations proposées. D’après la CNSA, en 2019, le coût médian allait de 643 euros pour un F1 bis à 797 euros pour un T2. A noter que le coût varie du simple au triple d’une résidence à une autre.
Quelles sont les aides financières à disposition des résidents d’un foyer logement ?
Pour permettre aux seniors vivant en résidence autonomie (ex foyer-logement) de supporter plus facilement le coût du loyer et les autres frais d’hébergement, il existe différentes aides comme :
- L’APL ou l’ALS qui sont des aides au logement ;
- L’ASH ou l’aide sociale à l’hébergement ;
- L’APA ou l’allocation personnalisée d’autonomie ;
- Une réduction d’impôt.