Vous avez certainement déjà entendu parler d’acupuncture ou d’ostéopathie… En France, de plus en plus de personnes ont recours à des pratiques de soins non conventionnelles ou PSNC. Ce terme regroupe ce que l’on appelle les pratiques alternatives, les médecines naturelles ou encore les médecines douces. Elles représentent une alternative à la médecine traditionnelle qui est la base de la formation de tous les professionnels de santé, reconnue sur le point de vue scientifique.
Dans notre guide, nous vous invitons à parcourir la liste des médecines douces, tout en vous aidant à identifier celles qui sont reconnues par l’Etat. Nous évoquerons également leurs prises en charge. En complément, vous découvrirez à la fin de cet article le service de téléassistance en extérieur proposé par Filien ADMR. C’est une aide précieuse au quotidien pour être sécurisé dans tous ses déplacements.
Qu’entend-on par médecines douces ?
Elles regroupent des centaines de formes de pratiques thérapeutiques non reconnues scientifiquement. Cela signifie concrètement que la science ne reconnaît pas les bienfaits de leur traitement et en particulier leur capacité à soigner. Il existe 5 types de pratiques non conventionnelles :
- Les systèmes basés sur des théories qui leurs sont propres, comme la médecine traditionnelle chinoise ;
- La médecine de l’esprit et du corps fondée sur la théorie que les émotions ont une influence sur la santé physique comme l’hypnose ;
- La thérapie biologique qui emploie des substances d’origine naturelle (plantes, minéraux…) comme l’aromathérapie ;
- Les méthodes basées sur la manipulation corporelle comme la réflexologie ;
- La médecine basée sur les énergies qui évoluent à l’intérieur et à l’extérieur du corps ayant une incidence sur la santé comme le Reiki.
La liste des médecines douces s’allonge d’année en année
Cette liste est plutôt compliquée à détailler de façon exhaustive puisqu’à ce jour, plus de 400 pratiques alternatives sont recensées en France. Il existe néanmoins des méthodes plus couramment utilisées que d’autres. Tour d’horizon.
Liste des médecines douces reconnues par l’Etat
En France, le Conseil national de l’ordre des médecins ou CNOM en reconnaît officiellement 4, à condition qu’elles soient pratiquées par un professionnel de santé diplômé :
- L’homéopathie qui repose sur la règle des similitudes : « Ce qui occasionne la maladie à forte dose, entraîne la guérison à faible dose ». L’idée est d’administrer à la personne des substances occasionnant les mêmes symptômes que ceux de la maladie dont elle est atteinte, en toute petite quantité grâce à la dissolution ;
- L’acupuncture qui doit ses origines à la médecine traditionnelle chinoise. Elle consiste à insérer de fines aiguilles dans la peau pour stimuler des points spécifiques qui cheminent le long des flux d’énergie qui traversent le corps ;
- La mésothérapie. A l’image des aiguilles utilisées dans l’acupuncture, elle se définit par l’injection de faibles doses de médicaments ou autres substances. Cette thérapie est utilisée dans le traitement des douleurs localisées ;
- L’ostéopathie est une pratique basée sur la manipulation de différentes parties du corps afin de retrouver souplesse et mobilité.
Liste des médecines douces non reconnues par l’Etat
Au-delà des pratiques alternatives citées ci-dessus, il en existe de nombreuses autres dont les plus connues sont :
- L’acupression, un dérivé de l’acupuncture qui utilise une technique de pression avec les doigts ;
- L’aromathérapie basée sur la prise d’huiles essentielles ;
- La chiropraxie qui traite des douleurs musculosquelettiques par la manipulation de certaines parties du corps ;
- La chromothérapie qui utilise les couleurs ;
- L’électrothérapie parfois utilisée par les kinésithérapeutes, elle utilise des traitements basés sur le courant électrique ;
- L’hydrothérapie qui désigne toutes les médecines douces utilisant les bienfaits de l’eau comme la balnéothérapie ou encore la thalassothérapie ;
- L’hypnothérapieplongeant le patient dans un état modifié de conscience avec des techniques de relaxation ;
- La kinésiologie qui est une méthode thérapeutique visant à rééquilibrer le corps et l’esprit en travaillant sur la mémoire ;
- La lithothérapie avec des traitements à base de cristaux et de pierres ;
- La luminothérapie qui utilise l’exposition à la lumière ;
- Le magnétisme, une technique par laquelle le praticien pose ses mains sur la partie du corps à soigner pour transmettre son énergie ;
- La massothérapie qui englobe toutes les techniques de massage ;
- La musicothérapie qui, comme son nom l’indique, utilise le traitement de la maladie par la musique ;
- La naturopathie qui vise à trouver un nouvel équilibre grâce à des méthodes naturelles comme le jeûne ;
- La réflexologie qui consiste à manipuler des extrémités du corps : pieds et mains ;
- La sophrologie fait partie de la liste des médecines douces qui combinent des méthodes de relaxation et de respiration.
Comment se faire rembourser une séance ?
Peu importe votre choix dans la liste des médecines douces citées précédemment, la Sécurité sociale n’effectue aucun remboursement, car leurs bienfaits sur la santé n’ont pas été prouvés par la science. D’ailleurs, avant le 1er janvier 2021, seuls les traitements homéopathiques bénéficiaient d’une prise en charge partielle. Ce n’est désormais plus le cas.
Néanmoins, selon la mutuelle à laquelle vous avez souscrit, il est possible de se faire rembourser des séances, généralement sous certaines conditions :
- Il s’agit d’un forfait à consommer dans l’année en cours, ne pouvant être reporté sur l’année suivante ;
- Il peut exister un nombre maximum de séances à effectuer dans l’année ;
- Il est aussi possible que la mutuelle restreigne le remboursement à quelques pratiques définies au préalable sur une liste des médecines douces qu’elle fournit à la signature du contrat.
Sources :
Pratiques de soins non conventionnelles – Sante.gouv.fr
Types de médecine complémentaire et alternative – Msdmanuals.com
La téléassistance mobile pour des déplacements sereins
Notre guide sur la liste des médecines douces est maintenant terminé. Nos équipes espèrent qu’il a su répondre à toutes vos attentes et vous présentent en complément Filien Mobilité, une téléassistance mobile qui apporte une assistance 24/7 en cas de problème lors d’une sortie. L’utilisateur porte alors un petit badge sur lui et actionne son bouton en cas de chute, malaise ou agression afin d’être mis en relation avec un professionnel du centre d’écoute de Filien ADMR. Son rôle ? S’assurer qu’il soit en sécurité en lui faisant intervenir les secours adaptés.
Pour en savoir plus sur toutes les solutions proposées par Filien ADMR, n’hésitez pas à contacter ses conseillers en cliquant sur le bouton ci-dessous.
Contactez-nousQuels sont les différents types de médecine douce ?
En France, on dénombre 5 types de pratiques alternatives :
- Celles fondées sur leurs propres théories ;
- Celles basées sur la médecine corps-esprit ;
- Les thérapies biologiques ;
- La manipulation de différentes parties du corps ;
- Les méthodes basées sur les énergies.
Une séance de médecine douce peut-elle être remboursée ?
Les bienfaits de ces pratiques n’étant pas scientifiquement prouvés, elles ne font l’objet d’aucun remboursement par l’Assurance maladie. Néanmoins, selon le contrat souscrit, votre mutuelle peut prendre en charge une ou plusieurs séances sous la forme d’un forfait annuel.