Selon un rapport de l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé), 1 personne âgée sur 6 dans le monde a subi une maltraitance, verbale et/ou physique, au cours de l’année passée. Face à ce chiffre effarant, les Nations unies proclament dès 2011 que le 15 juin est consacré « Journée mondiale de lutte contre la maltraitance des personnes âgées ». C’est une occasion d’attirer l’attention sur ce terrible phénomène trop souvent passé sous silence. Au cours de cette journée, des actions de sensibilisation et de prévention se mettent en place en France et partout dans le monde.
Dans cet article, nous reviendrons sur les moyens de repérer les personnes âgées victimes de maltraitance et les actions à mettre en œuvre pour leur venir en aide, à l’image de la téléassistance. C’est un service disponible 24h/24 permettant de signaler toute situation d’urgence.
L’occasion de relayer l’information
En créant la Journée mondiale de lutte contre la maltraitance des personnes âgées, les Nations unies ont donné à la journée du 15 juin une connotation particulière. Celle de communiquer sur une question de santé publique et de droits des personnes aînées.
Aussi, dans le but de mobiliser autour de cette problématique, de nombreuses villes et communautés organisent partout dans le monde des activités de prévention et de sensibilisation. Ces actions sont relayées massivement sur les réseaux sociaux afin d’engager la conversation sur le respect et la dignité des seniors.
La maltraitance des personnes âgées, un mal trop souvent passé sous silence
La Journée mondiale de lutte contre la maltraitance des personnes âgées est l’occasion d’attirer l’attention des médias, institutions et du public sur ce fléau qui est sous-estimé. D’ailleurs, il peut revêtir différentes formes :
- Physique : blessures, bousculades… ;
- Moral : isolement, insultes… ;
- Financier : vol, abus… ;
- Médical : absence de soins, privation de médicaments….
Les facteurs de risque
La maltraitance ou tout autre abus de faiblesse envers une personne âgée peut être infligé au domicile par l’entourage proche ou des aidants professionnels. Les facteurs de risque sont liés :
- Aux seniors victimes de ces agissements : état de santé, vieillissement, niveau de dépendance… ;
- A l’environnement social : alcoolisme, problèmes d’argent, stress dû à l’épuisement des aidants familiaux… ;
- A la configuration du lieu de vie : logement exigu / inadapté, désert médical….
Plusieurs actualités récentes ont également dévoilé que cette situation peut également se retrouver dans les structures d’accueil des personnes aînées comme les EHPAD. Le manque de personnel de santé et la suroptimisation des coûts sont également d’importants facteurs de risque.
Le profil des victimes
Lors de diverses études menées à l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre la maltraitance des personnes âgées, on remarque que les victimes ont tendance à être :
- Des femmes (souvent considérées comme plus fragiles), notamment car leur espérance de vie est plus longue que celles des hommes ;
- Dépendantes à cause d’un problème de santé ou d’un handicap. Elles sont rarement capables de se défendre seules ;
- Plutôt âgées, 79 ans en moyenne.
Les moyens de repérer et réagir face à une situation de maltraitance
Les différentes campagnes de prévention et de sensibilisation menées lors de la Journée mondiale de lutte contre la maltraitance des personnes âgées, permettent notamment d’apprendre à détecter et alerter face à une situation d’urgence.
Apprendre à déceler
Cet exercice est relativement compliqué, car les seniors victimes de maltraitance ont souvent tendance à ne pas en parler. Soit ils n’en ont pas conscience, soit ils craignent des représailles. Néanmoins, comme toute personne, ils ont des droits et ceux-ci doivent être respectés. C’est pourquoi les signes et symptômes ci-dessous doivent alerter :
- Des chutes / blessures récurrentes ;
- Un changement brutal de comportement, voire une dépression chez la personne âgée ;
- Des transactions bancaires suspectes ou la disparition d’objets de valeur ;
- L’isolement social.
Les actions pour venir en aide
Dans un premier temps, il ne faut pas hésiter à être à l’écoute. Il faut parler à cette personne, tout en portant de l’intérêt à sa santé et son bien-être.
Lorsque celle-ci se trouve à domicile, il est alors important de signaler toute suspicion au 3977. C’est une plateforme d’écoute nationale dédiée aux personnes âgées victimes de maltraitance. Si la situation est avérée, alors il faut se rendre au poste de police ou de gendarmerie le plus proche.
Lorsque la personne se trouve en établissement :
- Un signalement rapide de vive voix, confirmé par écrit, à la direction ;
- Éventuellement, un signalement à l’ARS qui pourra ouvrir une enquête.
Le Gouvernement a pris conscience de l’ampleur des actes de maltraitance faites aux personnes aînées. Au-delà de la Journée internationale de lutte contre la maltraitance des personnes âgées, la France s’est engagée dans une politique nationale à travers la loi d’adaptation de la société au vieillissement. Celle-ci a vocation à renforcer les droits des seniors et à lutter encore plus efficacement contre les abus.
La téléassistance pour lancer l’alerte en cas d’urgence
L’une des solutions de prévention que l’on peut rencontrer lors de la Journée mondiale de lutte contre la maltraitance des personnes âgées est la téléassistance senior. La personne utilisatrice du service pourra recevoir de l’aide rapidement en cas d’urgence (agression, chute ou même malaise). Mise en relation avec un centre d’écoute disponible 24h/24 grâce à un simple appui sur son bip d’assistance, une équipe professionnelle l’accompagne du début à la fin de l’intervention.
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Demandez votre devisQui a créé la Journée mondiale de lutte contre la maltraitance des personnes âgées ?
Cet évènement a été créé par les Nations Unies en 2011 suite à un constat alarmant. Dans le monde 1 personne âgée sur 6 est victime de maltraitance chaque année. Ceci touche plus généralement les femmes en situation de dépendance à cause d’une pathologie ou d’un handicap. Les facteurs de risque sont nombreux et variés. Ils peuvent être liés à l’état de santé des victimes de maltraitance, à l’environnement ou encore à la configuration du logement.
Pourquoi avoir créé une Journée mondiale de lutte contre la maltraitance des personnes âgées ?
Chaque journée internationale créée à l’initiative des Nations Unies traite d’une thématique particulière. Leur but : capter l’attention des médias, des institutions et du grand public sur une cause bien précise. La Journée mondiale de lutte contre la maltraitance des personnes âgées est l’occasion de lancer en France et partout dans le monde des ateliers de prévention et de sensibilisation. L’objectif est de freiner, voire stopper, ce phénomène et en faisant valoir les droits des seniors.