Les dépliants FILIEN ADMR
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AviseniorsL’avancée dans l’âge ou le handicap d’un proche peut pousser certaines personnes à devenir proches aidants (souvent malgré elles). Se pose alors la question de la reconnaissance du statut d’aidant familial, cette personne devant être en mesure de concilier leur vie privée, leur vie professionnelle, tout en accompagnant son proche à domicile.
Si vous vous demandez comment devenir aidant familial, vous êtes au bon endroit. Ce mini-guide fait le point sur les démarches permettant d’être reconnu proche aidant. Nous mentionnerons également la téléassistance, une solution très utile pour le maintien à domicile de la personne aidée.
Le terme d’aidant familial définit une personne qui apporte soutien et surveillance, au minimum deux fois par semaine, à un individu en situation de dépendance (pour l’aider à effectuer les actes courants de son quotidien).
L’aidant en question peut être un aidant professionnel, mais aussi un proche aidant qui n’a pas le statut d’aidant salarié. Dans ce dernier cas, l’aidant fait partie de l’entourage proche de la personne aidée : famille, ami, voisin (la relation de proximité doit être reconnue par l’individu dépendant).
Si la personne n’est pas un professionnel du métier (contrairement à l’aidant professionnel justement), le statut d’aidant familial est relativement flou. Cela s’explique par le caractère non professionnel de l’aide apportée. Il n’y a alors pas de démarches particulières à effectuer ou de dossier à remplir pour être reconnu aidant familial officiellement.
En fait, c’est plutôt du cas par cas selon l’aide ou le besoin voulu, ainsi que la situation individuelle. Notamment si la personne aidante est reconnue comme salariée. Justement, parlons-en.
Le statut d’aidant familial salarié n’existe pas vraiment lui non plus. Un proche aidant salarié, c’est-à-dire qu’il peut recevoir un salaire d’aidant familial, est considéré en France comme un individu qui exerce un travail au domicile d’un particulier employeur. Ce dernier doit nécessairement bénéficier de la Prestation de Compensation du Handicap (PCH) ou de l’Allocation Personnalisée d’Autonomie (APA).
Il y a deux obligations légales pour être reconnu aidant familial salarié :
Il n’existe pas de salaire à proprement parler pour les aidants familiaux salariés. Ils sont rémunérés directement par leur employeur (la personne qu’ils aident) par chèque CESU. Ce dernier doit bien déclarer sur le site du CESU le nombre d’heures effectuées, ainsi que le salaire horaire net de l’aidant (auquel s’ajoutent des charges salariales et patronales).
À cela s’ajoutent plusieurs aides pour les proches aidants (salariés ou non salariés d’ailleurs), tels que le droit au répit qui apporte plus d’équilibre à la vie personnelle, le congé pour proche aidant ou le RSA. Là encore, ces aides doivent être évaluées au cas par cas selon la situation de l’aidant familial.
Fort heureusement, en France, les aidants familiaux disposent de plusieurs dispositifs pour concilier leur rôle avec leurs vies professionnelle et personnelle, tout en apportant du soutien à leur proche aidé à domicile comme :
Une aide financière, l’allocation journalière du proche aidant (AJPA), permet de compenser une éventuelle perte de revenu pendant ces périodes. De plus, l’assurance vieillesse des aidants offre sous conditions la validation de trimestres pour la retraite, garantissant ainsi une protection sociale essentielle.
Enfin, il existe des aides fiscales, comme la déduction des pensions alimentaires si l’aidé vit au domicile, toujours sous conditions.
Devenir aidant familial demande une adaptation progressive pour accompagner son proche tout en préservant son équilibre de vie. Voici quelques étapes essentielles pour bien débuter.
Avant toute chose, il est important de se renseigner sur les modalités des dispositifs de soutien cités précédemment. Il ne faut pas hésiter à se rapprocher de la Caisse d’Allocations Familiales (CAF), l’Assurance Retraite ou même une assistance sociale qui peuvent fournir des informations sur les aides existantes.
Pour organiser un accompagnement efficace, comme l’adaptation de son logement ou la mise en place de services à domicile, il est recommandé de consulter des professionnels de santé et du secteur médico-social tels que le médecin traitant, une assistante sociale, un ergothérapeute ou encore un service de soins infirmiers à domicile (SSIAD). Ceux-ci pourront aider à mettre en place un plan d’aide personnalisé et coordonner les interventions nécessaires.
Plusieurs structures proposent un accompagnement spécifique aux aidants. Les Maisons départementales de l’autonomie (MDA), disponibles dans certains départements, les Centres Communaux d’Action Sociale (CCAS) et les Centres Locaux d’Information et de Coordination (CLIC) sont des interlocuteurs incontournables pour orienter et conseiller, notamment sur les solutions de répit. Les associations d’aidants, comme l’Association Française des Aidants, proposent également des formations, des groupes de parole et des permanences pour répondre aux questions.
Accompagner un proche au quotidien peut être éprouvant. Il est donc essentiel de prendre du temps pour soi en sollicitant des solutions de répit : baluchonnage, accueil de jour, hébergement temporaire, en famille d’accueil ou aides à domicile proposées par des prestataires comme l’ADMR. De plus, échanger avec d’autres aidants via des forums ou des groupes de soutien peut être une source intéressante de conseils et de réconfort.
De nombreuses structures offrent des formations adaptées aux aidants, comme les associations citées précédemment. Aussi, de nombreuses plateformes financées par la Caisse Nationale de Solidarité pour l’Autonomie (CNSA), certaines mutuelles ou encore les associations locales proposent des ateliers sur la gestion du stress, les gestes à adopter et la relation aidant-aidé.
Devenir proche aidant part d’un très bon sentiment (et bien souvent d’une obligation). Pourtant, il est difficile d’être omniprésent pour la personne aidée. En cas d’absence de l’aidant familial, quelle que soit la raison, la sécurité de la personne dépendante peut tout de même être assurée via le boîtier de téléassistance de l’ADMR.
Voyez la téléassistance comme une solution de répit pour les proches aidants. Dès lors que les aidants n’ont pas la possibilité d’être physiquement aux côtés de leurs protégés, le système de téléassistance prend le relais. En cas d’alerte ou de danger (chute, malaise, appel au secours, etc.), la téléassistance est utilisée pour émettre émet un appel vers un conseiller professionnel, qui se charge alors de prévenir le proche aidant (et les services de secours si besoin).
Autrement dit, la téléassistance permet à l’aidant familial d’être beaucoup plus serein dans l’exercice de sa mission. Pour en savoir davantage sur la téléassistance, cliquez ici !
Pour être reconnu aidant familial (salarié ou non), il faut être une personne proche de l’individu dépendant : famille, ami, voisin, etc. Cette désignation peut être faite par l’individu en question.
Il faut que la personne dépendante soit bénéficiaire de la PCH ou de l’APA et qu’elle soit déclarée comme employeur auprès de l’URSSAF (via le site du CESU). De son côté, l’aidant doit se déclarer comme aidant familial salarié sur le site du CESU.
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