En France, il existe plusieurs aides financières à destination des personnes en situation de handicap ou d’invalidité. C’est le cas de l’AAH ou Allocation adultes handicapés et de l’ASI ou Allocation supplémentaire d’invalidité. Malgré de nombreuses similarités, elles ne s’adressent pas aux mêmes personnes et leurs conditions d’attribution sont différentes.
Dans notre guide, nous revenons sur la définition des allocations ASI et AAH et nous répondons en particulier à la question de leur cumul. En complément, nous vous inviterons à découvrir le service de téléassistance mobile proposé par Filien ADMR. C’est un service d’assistance disponible 24h/24 qui vient en aide aux personnes vulnérables et handicapées en cas de chute, malaise, agression ou tout autre problème à domicile ou en extérieur.
Définition de ces allocations
Pour savoir si le cumul des aides ASI et AAH est possible, il est important de comprendre en premier lieu quels sont leurs critères d’attribution. A noter que le montant de chacune de ces allocations est revalorisé chaque année.
Comment fonctionne l’ASI ou Allocation supplémentaire d’invalidité ?
Pour que cette aide soit versée, il faut habiter en France au moins 6 mois dans l’année et toucher l’une des pensions ci-dessous :
- Une pension d’invalidité ;
- Une pension de réversion ;
- Une pension de retraite anticipée ;
- Une pension d’invalidité pour la veuve ou le veuf d’un salarié décédé.
Il faut également respecter des critères d’âge. En effet, l’ASI ne peut plus être perçue à partir du moment où le demandeur est en âge de partir à la retraite et donc de percevoir l’ASPA ou Allocation de solidarité pour personnes âgées.
Enfin, les ressources du bénéficiaire ne doivent pas dépasser un plafond de ressources mensuel (revenus professionnels, montant des pensions…) mentionné sur le site Ameli.fr (Assurance maladie).
Le formulaire de demande d’ASI doit être retiré auprès de la caisse qui finance la pension d’invalidité, de réversion ou de retraite. Il s’agit soit de la CPAM, de la MSA ou de la Caisse de retraite.
Bon à savoir : dans le cadre du calcul de l’APL ou Aide personnalisée au logement, il n’est pas nécessaire de déclarer l’ASI à la CAF ou Caisse d’allocations familiales. En effet, cette dernière prend uniquement en compte les revenus imposables, ce qui n’est pas le cas de l’ASI.
Comment fonctionne l’AAH ou Allocation adultes handicapés ?
Avec cette définition, vous constaterez que ASI et AAH sont différentes en de nombreux points. Déjà, l’AAH est versée sous plusieurs conditions :
- Être en situation de handicap avec un taux d’incapacité d’au moins 80% (néanmoins, ce taux peut être ramené entre 50% à 79% si le bénéficiaire a une restriction substantielle et durable d’accès à un emploi) ;
- Il faut être âgé d’au moins 20 ans (une dérogation peut être accordée dès 16 ans si l’individu n’est plus à la charge de ses parents) ;
- Il faut habiter en France.
Tout comme l’ASI, il faut également respecter un plafond de ressources (revenus d’activité…). Il peut être consulté sur le site Service-Public.fr.
Le dossier de demande d’AAH doit être effectué auprès de la MDPH ou Maison départementale des personnes handicapées qui fournira le formulaire adéquat à remplir.
Comment cumuler ASI et AAH ?
Non, il n’est pas possible de percevoir en même temps le montant de l’ASI et le montant de l’AAH. Avant la suppression du complément à l’AAH au 1er décembre 2019, il était possible de le cumuler à l’ASI. Seuls les bénéficiaires de ce complément avant cette date peuvent percevoir l’Allocation supplémentaire d’invalidité en simultané, sous certaines conditions.
Néanmoins, il est toujours possible de cumuler ASI et MVA ou Majoration pour la vie autonome. A l’image de toutes les allocations, son montant est revalorisé tous les ans.
Quelles sont les autres aides utiles pour les personnes en situation de handicap ou d’invalidité ?
Au-delà des allocations ASI et AAH, il existe en France d’autres dispositifs financiers qui améliorent les conditions de vie des personnes handicapées ou invalides tels que :
- La PCH ou prestation de compensation du handicap pour mettre en place des aides humaines et techniques. Elle est cumulable avec l’AAH ;
- La carte mobilité inclusion pour faciliter, entre autres, le stationnement ;
- La MVA ou Majoration pour la vie autonome citée précédemment qui complète l’AAH, pour les personnes avec de faibles revenus ;
- L’AEEH ou Allocation d’éducation de l’enfant handicapé et son complément ;
- L’AJPP ou Allocation journalière de présence parentale.
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De nombreux bénéficiaires de l’ASI ou de l’AAH optent pour la téléassistance mobile de Filien ADMR. C’est un petit badge discret qui leur permet de continuer à se déplacer en toute sécurité. En effet, il suffit que l’utilisateur déclenche une alerte en appuyant sur son bouton pour être mis en relation avec le centre d’assistance 24h/24 de Filien ADMR. Un opérateur répond, localise la position de la personne et guide les secours jusqu’à elle. C’est une solution idéale pour être secouru rapidement en cas de chute, malaise ou agression à l’extérieur de son domicile ! En plus, son abonnement mensuel peut être pris en charge dans le cadre de la PCH et même du crédit d’impôt de 50 % pour les services à la personne.
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Contactez-nousLes allocations ASI et AAH sont-elles cumulables ?
Il est impossible de recevoir à la fois le montant de l’ASI ou Allocation supplémentaire d’invalidité et de l’AAH ou Allocation adultes handicapés. Seuls les bénéficiaires du complément à l’AAH avant le 1er décembre 2019 peuvent continuer à cumuler cette aide avec l’ASI, sous certaines conditions.
Cependant, l’ASI, tout comme l’AAH, peut être cumulée avec la MVA ou Majoration pour la vie autonome. L’AAH peut aussi être cumulée avec la PCH ou Prestation de compensation du handicap.
Existe-t-il d’autres aides à destination des personnes handicapées ou invalides ?
En effet, en dehors des allocations ASI et AAH, il existe en France différentes aides financières à destination de ce public comme :
- La PCH ou Prestation de compensation du handicap ;
- La carte mobilité inclusion ;
- La MVA ou Majoration pour la vie autonome ;
- L’AEEH ou Allocation d’éducation de l’enfant handicapé et son complément ;
- L’AJPP ou Allocation journalière de présence parentale.