28 février 2024

Choc à la tête chez une personne âgée : les bons réflexes à avoir

En France, on dénombre chaque année 2 millions de chutes chez les plus de 65 ans. Chaque partie du corps peut être concernée par une blessure. Mais, cela devient plus inquiétant lorsque la tête est touchée. Cela peut alors avoir des conséquences graves comme une lésion au cerveau aussi appelée traumatisme crânien.

Dans notre article, découvrez les bons gestes à adopter en cas de choc à la tête chez une personne âgée. En complément, nous vous invitons à découvrir le service de téléassistance Filien ADMR. C’est une assistance qui permet de recevoir de l’aide 24h/24, très utile en cas de chute, en particulier si le senior s’est cogné la tête.

Les symptômes qui doivent alerter

Dans un premier temps, il est nécessaire de repérer les signes pouvant apparaître après un choc à la tête chez une personne âgée. Ils peuvent être annonciateurs d’un traumatisme crânien ou d’un hématome sous-dural. Après la chute, il faut donc surveiller si le senior présente :

  • Des troubles de l’attention ou des signes de confusion ;
  • Des nausées, voire des vomissements ;
  • Des maux de tête ou une perte d’équilibre ;
  • De la fatigue ;
  • Des troubles de la vision ;
  • Un écoulement par les oreilles ou le nez d’un fluide transparent (liquide céphalo-rachidien) ou de sang ;
  • Un évanouissement.

Si ces symptômes sont apparus suite au choc à la tête, voire s’ils persistent, cela peut être le signe d’une commotion cérébrale. C’est-à-dire que le cerveau peut avoir été touché. Il faut alors rapidement consulter le médecin ou se rendre directement aux urgences. D’ailleurs en cas de perte de connaissance, il est préférable d’appeler directement le SAMU.

Afin de confirmer ou d’écarter le traumatisme crânien suite à un choc à la tête chez une personne âgée, l’équipe médical réalise un scanner cérébral, qui a remplacé les radios du crâne. Par la suite, si le patient est admis à l’hôpital, de nouveaux examens (comme une tomodensitométrie cérébrale ou le score de Glasgow) sont effectués afin de déterminer avec précision la nature des lésions et hématomes qui ont atteint le cerveau.

Les traitements administrés pour ces traumatismes dépendent de leur gravité. Cela va d’une mise sous surveillance médicale lorsque le cerveau est légèrement atteint, des médicaments ou même une opération afin de retirer une poche de sang dans le crâne pour les cas les plus graves.

Une personne âgée reçoit une visite suite à un choc à la tête

Si aucun symptôme n’apparaît suite au choc

Lorsqu’une chute survient et que la personne âgée subit un choc à la tête, sans douleur, ni hématome, ni autre symptôme, il est important qu’elle bénéficie d’une surveillance de 24 heures au minimum. En effet, les signes cités précédemment peuvent se manifester avec du retard. Il est donc tout à fait possible que le senior se sente mal quelques heures après le traumatisme. L’idéal est donc de ne pas laisser la personne seule. Cependant, si cela est impossible, il est essentiel de la contacter régulièrement pour s’assurer que tout va bien.

Bien entendu, dès qu’une personne âgée reçoit un choc à la tête, il est conseillé d’appliquer une poche de glace pendant 10 à 15 minutes pour éviter ou tout du moins limiter tout risque de bosse. Et, pour anticiper l’apparition d’un hématome, il convient de masser la zone touchée avec une pommade à base d’arnica.

Que faire pour éviter la chute ?

Malheureusement, il n’existe aucun moyen d’éviter une chute. Cependant, il est possible de repérer les personnes dites « à risque », lorsque ces 3 conditions ne sont plus réunies :

  • Elles ne sont pas tombées au cours de l’année écoulée ;
  • Elles n’ont pas peur de la chute ;
  • Elles se sentent en sécurité lorsqu’elles se déplacent.

Une évaluation gériatrique peut confirmer (ou infirmer) ce profil de « chuteur » avec quelques tests cliniques basés notamment sur l’équilibre.

Savoir si le risque est présent permet de mettre en place des actions de prévention des chutes. Celles-ci contribuent à éviter des conséquences graves lorsque l’on tombe mal, comme celles pouvant atteindre le cerveau suite à un choc à la tête chez une personne âgée.

Source :
Traumatismes crâniens, symptômes, causes, tests et traitements : Institutducerveau-icm.org (Institut du cerveau – ICM)

Optez pour la téléassistance : une sécurité à portée de main 24h/24

 Nous l’avons vu précédemment, les suites d’un choc à la tête chez une personne âgée peuvent être très sérieuses car elles touchent souvent le cerveau. C’est pourquoi, afin de recevoir de l’aide très rapidement en cas de chute, de malaise ou tout autre accident pouvant survenir à domicile, il est important de souscrire à un service de téléassistance senior. Il permet d’être mis en relation avec un centre d’assistance disponible 24h/24 et de recevoir de l’aide rapidement.

En plus, de nombreuses aides financières permettent de réduire considérablement le coût de l’abonnement mensuel, comme le crédit d’impôt de 50% ou des prises en charge dans le cadre de l’APA (Allocation personnalisée d’autonomie) ou de la PCH (Prestation de compensation du handicap).

Les conseillers de Filien, la téléassistance du réseau ADMR, sont à votre écoute pour vous présenter toutes les solutions permettant d’être sécurisé à domicile et en extérieur.

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Quels sont les signes d’une commotion cérébrale ?

Les symptômes d’un traumatisme crânien, aussi appelé commotion cérébrale, sont nombreux :

  • Des troubles de l’attention ou des signes de confusion ;
  • Des nausées ;
  • Une migraine ;
  • De la fatigue ;
  • Des troubles de la vision ;
  • Une perte de sang ou de liquide incolore par le nez ou les oreilles ;
  • Une perte de connaissance.

Qui consulter après un choc à la tête ?

Lorsque le choc à la tête chez une personne âgée entraîne quelques symptômes apparentés à un traumatisme crânien (nausées, maux de tête…), c’est que le cerveau a des risques d’être touché. Dans ce cas, il faut contacter rapidement le médecin ou se rendre aux urgences. Lorsqu’il y a une perte de connaissance, il est préférable d’appeler directement le SAMU ou les pompiers. Si aucun symptôme ne se manifeste, il faut alors surveiller son proche pendant 24 heures au minimum.